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« Le streaming est déterminant pour l'avenir de l'industrie du jeu vidéo. »

Le mois prochain, Google lancera enfin sa plate-forme de jeux vidéo Stadia. Le moment est historique, car l’émergence du service de streaming amorce vraiment la ‘netflixation’ de l’industrie du jeu vidéo. « Grâce à la technologie de cloud, tous les consommateurs disposant d’une connexion haut débit auront bientôt droit à une expérience de jeu inédite », explique notre spécialiste tech Siddy Jobe.

 

Évolution de la puce informatique

La réussite du jeu vidéo réside dans les technologies. Grâce à la miniaturisation et la puissance accrue des puces informatiques, les développeurs peuvent créer des environnements visuellement toujours plus réalistes et spectaculaires, agrémentant encore l’expérience de jeu. Forte de quelque 200 millions de joueurs, soit un chiffre d'affaires mondial de 152 milliards de dollars, l’industrie du jeu vidéo représente aujourd’hui le plus gros business du divertissement au monde. Elle dépasse la musique et le cinéma.

 

Le modèle Netflix dans les jeux vidéo : de 200 millions à 2 milliards de joueurs

Avec l'émergence du cloud gaming, le secteur est maintenant prêt à passer à l'étape suivante : faire entrer le jeu en 4K dans tous les foyers disposant d’une connexion haut débit. Google ne passe pas à côté de cette opportunité. Le mois prochain, elle lancera Stadia, une plate-forme permettant aux joueurs de jouer sur leur téléviseur à des jeux en streaming en passant par de puissants serveurs pour un forfait mensuel. Plus besoin donc d’une console de jeux ou d’un ordinateur hors de prix. Avec Stadia, Google espère toucher deux milliards de joueurs potentiels, soit tous ceux qui disposent aujourd’hui d’une connexion haut débit.

 

Communauté du gaming : l’e-sport à la conquête du monde

La communauté du gaming est aussi un business qui a le vent en poupe. L’e-sport, par exemple les championnats du monde de Fortnite ou de League of Legends, rassemble plus de supporters qu’un match des Diables rouges. Pour les éditeurs de jeux vidéo, cela ouvre des perspectives en matière de publicité. Et ils savent tirer parti des gagnants de ces ‘e-tournaments’, qui sont d'ailleurs adulés et payés comme de véritables sportifs de haut niveau.

 

Que nous réserve l'avenir ?

Avec la ‘netflixation’ du secteur du jeu vidéo, les éditeurs peuvent exploiter le potentiel des frais d'abonnement plus stables et des coûts de distribution plus faibles. Certaines entreprises auraient à y perdre en raison de leur modèle actuellement basé sur le hardware. Cependant, nous n’excluons pas qu’elles puissent tirer parti de l’élargissement du marché qu’implique le streaming des jeux.

 

 

 

Econopolis

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